jeudi 3 juillet 2008

Pere JASSE - Ingrid Betancourt...Enfin Libre !...

Madame, ceci est ma dernière lettre car, depuis hier, vous êtes libre après de si longues années.
Maintenant, vous n'avez plus besoin de mon soutien, vous avez assez de force pour poursuivre votre destin qui, j'en reste convaincu sera des meilleurs.
Accordez moi de penser que cette croix des Combrailles vous a protégé, c'est elle qui, peut-être, a perturbé vos geôliers et guidé vos sauveurs.
Il est possible que vous n'ayez pas eu connaissance de mes modestes écrits, mais si vous lisez ceux-ci plus tard sachez, Madame qu'ils étaient sincères.
Les dernières informations des grands et puissants médias annoncent votre arrivée prochaine sur notre sol, profitez de chaque instant, refaites vous une santé, n'oubliez point vos compagnons d'infortune encore là bas, dans cet enfer vert.
Bonne chance, Madame, dans cette nouvelle vie que je vous souhaite pleine de bonheur, si vous passez un jour en notre belle Auvergne, pensez à père JASSE.

Sol lucet omnibus !...Le soleil luit pour tout le monde...

C'est ce que j'en pense !... Et vous ?

Le père JASSE.