mercredi 11 avril 2012

Précieuse Maman

 En cette période des Pâques, quelle injustice que toi aussi tu souffres mille maux!
Quelle douleur de te voir ainsi immobile, presque sans voix, affaiblie, terrassée en cette fin de vie.
Toi qui, enfant bien trop jeune, par tous les temps, a travaillé durement, exploitée, maltraitée parfois.
Toi qui, née sans famille, a élevé, choyé et aimé cet enfant tant désiré.
Toi qui, de droiture et d'honnêteté, a fait ta ligne de conduite durant toute cette vie terrestre.
Toi qui, trop souvent, à pleuré cette mère jamais connue.
Toi qui, au seuil de ta vie, sans cesse implore cette absente de venir te chercher.
Sache que, ma mémoire restera intacte de tous ces instants de vie, faits de bonheur, de joie, aussi hélas de malheurs que nous vécurent.
Nul doute que le Seigneur te placera près de lui, aussi, de là-bas, tu veilleras sur nous, nous que tu as tant aimé.
Maintenant, sans doute proche du dernier grand voyage, sache que pour nous, c'est une terrible épreuve.
Le Père JASSE.